S O R O R alias Aarone Gelloz

Qui suis-je ?

Français

S O R O R elle veut marquer les passants, leur faire décoller leur nez de leur téléphone quand ils dévalent les rues. Elle veut susciter leur questionnement, leur indignation, leur mépris, leur empathie.

Durant son adolescence, elle sera grandement inspirée par les grandes figures du féminisme moderne. Elle lit Despentes, Chollet, s’inspire du style artistique de d’Abramov ou encore de Barbara Kruger.
S O R O R  est une jeune Street artiste moderne qui place la femme au coeur de son activité artistique.

Au travers de ces oeuvres, elle cherche à combattre les clichés, dénoncer les violences systémique,  dire aux qu’elles ne sont pas seules et faire un doigt d’honneur à notre cher et tendre patriarcat.
Son nom d’artiste n’est pas anodin. Il est le raccourci de sororité qui se définit comme l’union entre les femmes sous une même bannière, au-delà des dissensions, pour lutter ensemble.

C’est une femme dévouée et révoltée qui veut faire crier son art au monde. L’artiste réalise des ouvres  à la fois simples et agressives.

Son mode opératoire varie en fonction de la portée de son message ; graffitis, collage, pochoirs.

English

S O R O R she wants to mark the passers-by, to make them take off their nose from their phone when they go down the streets. She wants to provoke their questioning, their indignation, their contempt, their empathy.

During her adolescence, she was greatly inspired by the great figures of modern feminism. She reads Despentes, Chollet, is inspired by the artistic style of Abramov or Barbara Kruger.
S O R O R is a young modern street artist who places women at the heart of her artistic activity.
Through these works, she tries to fight the clichés, to denounce the systemic violence, to say to the women that they are not alone and to make a finger of honor to our dear and tender patriarchy.


Her artist name is not insignificant. It is short for sorority, which is defined as the union between women under the same banner, beyond the dissensions, to fight together.
She is a devoted and rebellious woman who wants to shout her art to the world. The artist creates works that are both simple and aggressive.
Her modus operandi varies according to the scope of her message; graffiti, collage, stencils

 

« Mâle de chien », 170 x 120 cm, exposé sur deux sites. La première ouvre sur un mur  rue St Antoine à Lyon 6 et la deuxième sur une porte d’entrée de boite de nuit dans le 1er arrondissement de Paris.

Anglais

When art breaks the silence and denounces violence against women, it looks like « Male dog ». It was while listening to the latest album Shabrang by the talented Iranian singer Sevdaliza that S O R O R had the idea of creating yet another ode to victims of domestic violence.

The work represents the face of the Iranian artist, the swollen eye, the lip in blood and the forehead brutally struck.
The face is accompanied by a distorted expression: « It hurts like hell » becomes « Dog man ». 
It is a way of denouncing the violence made to the women by the men, designated here as the males.

The work certainly denounces, but also wants to bring its support to the women of the world who lost their blood, their hair, their dignity and their heart because of the evil.
Women must continue to speak out and fight against institutions that tolerate oppression, violence and murder of women.

The face was made from a stencil and the typography is a kind of collage.
The predominant color is black and the red of the typography serves as an alarming light.



Français

Quand l’art brise le silence et dénonce les violences faites aux femmes, il ressemble à «  Mâle de chien ». C’est en écoutant le dernier album Shabrang de la talentueuse chanteuse iranienne Sevdaliza que S O R O R l’idée de réaliser une énième ode aux victimes de violences conjugales.

L’oeuvre représente le visage de l’artiste iranienne, l’oeil tuméfié, la lèvre en sang et le front cogné brutalement.

Le visage est accompagné d’une expression détournée : « Ça fait un mal de chien » devient « Mâle de chien ». 

C’est une manière de dénoncer les violences faites aux femmes par les hommes, ici désignés comme les  mâles.

L’oeuvre dénonce certes, mais veut aussi  apporter son soutient aux femmes du monde qui ont perdu leur sang, leurs cheveux, leur dignité et leur coeur à cause du mal. 

Les femmes doivent continuer à s’exprimer et à combattre les institutions qui tolèrent l’oppression, la violence et le meurtre des femmes. 

Le visage a été récupéré à partir d’une image. L’image a été reprise et complètement modifié sur Photoshop. S o r o r  a ensuite réaliser à la main le visage en utilisant le procédé de pochoir pour réaliser le nez. Le reste du visage a été dessiné.

La typographie elle, a été réalisé à partir d’un pochoir. Les lettre ont été par la suite découpé et collée sur le mur.  

La couleur prédominant est le noir, symbolisant ici la colère, l’obscurité et le deuil. Le rouge quand a lui a été utilisé uniment pour le mot « mâle » représentant le sang et la violence.