Trom'a alias Pauline Léopold

Qui est-ce ?

Trom’a est une jeune artiste française d’art urbain faisant partie du collectif XX4. Son travail et ses oeuvres dénoncent les traumatismes que les enfants et adolescents peuvent rencontrer. Elle se sert de sa visibilité pour donner des messages d’encouragement aux victimes à parler des chocs émotionnels vécus.

Un passé à l’origine de ses ambitions, Trom’a n’a pas eu une adolescence facile. Dictée par ses pensées, elle voit le monde futur basé sur la communication. Les injustices ne font pas partie de sa vision du monde. L’artiste a envie d’alarmer la génération actuelle et future sur les effets des traumatismes qui peuvent être vécus à l’enfance ou à l’adolescence. Elle espère, dans chacune de ses oeuvres, laisser une trace dans l’esprit des passants afin de donner place au dialogue autour des événements de vie marquants. Selon Trom’a, la parole est l’élément déclencheur pour se libérer des démons que les traumatismes laissent. 

Dans toutes ses créations, elle cherche à susciter l’intérêt des passants. Elle travaille le plus souvent avec des lignes et des formes abstraites en dissimulant des mots ou des phrases fortes qui parlent aux personnes ayant vécu les traumatismes ciblés dans les oeuvres.

Les oeuvres de Trom’a sont souvent imaginés et dessinés à la main par l’artiste avant de créer ses pochoirs.

Trom’a is a young French urban art artist who is part of the XX4 collective. Her work denounces the traumas that children and teenagers can encounter. She uses her visibility to convey messages of encouragement to victims to talk about the emotional shocks they have experienced.

A past at the origin of her ambitions, Trom’a did not have an easy adolescence. Dictated by her thoughts, she sees the future world based on communication. Injustices are not part of her vision of the world. The artist wants to alert the current and future generation to the effects of trauma that can be experienced in childhood or adolescence. She hopes, in each of her works, to leave a trace in the minds of passers-by in order to give rise to a dialogue around life’s significant events. According to Trom’a, the word is the trigger to free oneself from the demons that trauma leaves behind. 

In all her creations, she seeks to arouse the interest of passers-by. She works most often with abstract lines and shapes, hiding strong words or phrases that speak to those who have experienced the trauma targeted in each work.

Trom’a’s work is often imagined and hand-drawn by the artist before creating his stencils.

« PARLE », 378cm x 320cm, Rue Saint-Merri 75004 Paris, réalisation pochoirs et bombe de peintures.

« SPEAK », 378cm x 320cm, Rue Saint-Merri 75004 Paris, making stencils and spray paint.

L'oeuvre "Parle"

Cette oeuvre aborde le sujet du harcèlement. La génération Z à laquelle Trom’a appartient est sujette à de nombreux cas de harcèlements, que ce soit dus à la différence, aux réseaux sociaux, aux rumeurs ou encore pour bien d’autres raisons qui en réalité n’en sont pas.

Ici, l’artiste à symboliser son sujet par une silhouette qui perd pied, remplie de formes abstraites. De loin, simplement la chute interpelle, c’est en s’approchant et en s’intéressant à la silhouette que l’on comprend qu’il s’agit d’harcèlement. Trom’a a voulu représenter les insultes qui, à cause de ce problème, peuvent définir une victime aux yeux d’autres personnes.

L’artiste clôture son oeuvre avec « parle » qui invite les passants qui se sentent visés/touchés de loin ou de près par la cause à en parler.

This work deals with the subject of harassment. The generation Z to which Trom’a belongs is subject to many cases of harassment, whether it is because of difference, social networks, rumors or for many other reasons that are actually not.

Here, the artist has symbolized his subject with a silhouette that loses its footing, filled with abstract shapes. From a distance, the fall simply calls out, it is when approaching that the eye focuses on the inside of the silhouette. At that moment, we understand that it is about harassment. Trom’a wanted to represent the insults that, because of this problem, can define a victim in the eyes of others.

The artist ends his work with « speak » which invites passers-by who feel targeted/touched by the cause to talk about it.